Le qi gong, une poésie en mouvement

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Article paru dans  la revue Terre du ciel

LE QI GONG :

UNE POESIE EN MOUVEMENT

Entretien avec Marc Sokol 

Lorsqu’on se passionne pour une tradition donnée, la tradition chinoise dans votre cas, il est rare que cela soit le fruit du hasard. Quelles ont été les étapes de votre cheminement ?
On dit souvent que toute quête commence par une fuite. Dans mon histoire, tout commence par le sentiment de ne pas être adapté à notre société, de ne pas pouvoir fonctionner avec ce qui semblait faire le quotidien de mes camarades d’école et de me passionner, très tôt, vers quinze/seize ans, pour la transformation du monde. Comme je n’étais pas d’un tempérament violent, ma quête d’une « révolution » s’est centrée sur la philosophie et les idées politiques. J’ai donc eu une adolescence tournant autour d’idées libertaires mais avec également à la recherche d’une jonction entre vie quotidienne et idéaux sociaux. Très vite j’avais compris que changer le monde, c’était déjà se changer soi. Ce qui n’était pas clair cependant, c’était la manière d’opérer ce changement.
J’étais totalement rétif à toute idée de projet social ou professionnel et en matière d’études, je ne faisais que celles qui m’intéressaient – histoire, sciences économiques, politiques. Je fréquentais des marginaux, des gens qui, comme moi, ne pouvaient pas se contenter de rentrer dans le moule et qui ne trouvaient d’autres issues que la drogue ou la violence alors que j’avais la chance de ne pas trouver d’issue en elles, non plus. Mon grand intérêt pour le taoïsme date en fait de mon adolescence, cherchant une issue entre des idées révolutionnaires déjà dépassées, une soumission inacceptable, et des comportements suicidaires ou sans perspectives. Les surréalistes me passionnaient mais il y manquait quelque chose qui permettrait de sortir de l’impasse. Rimbaud était vraiment la plus belle étoile dans le ciel de cette adolescence mais aussi René Daumal et bien sûr le Tao Te King. C’est du côté de l’orient que j’ai trouvé des pistes pour faire la jonction entre questionnement spirituel, vie quotidienne et rapport au monde.
La grande étape suivante a été le théâtre. Toute mon adolescence avait été empoisonnée par la perspective de faire mon service militaire. J’ai joué au fou, allant chercher ce personnage profondément en moi mais avec la distance du jeu et la conscience d’une stratégie. J’ai été réformé, ce qui m’a ouvert des perspectives. D’abord c’était ma première vraie grande victoire, la première fois que j’imposais ma volonté,  en étant prêt à en payer le prix, et puis je gagnais un an de liberté. Cela m’a donné une force et une confiance extraordinaires. J’ai poussé la porte d’un cours d’art dramatique. Ce qui m’a tout de suite passionné, ce n’est pas le théâtre, la scène, mais le travail corporel, la respiration, la relaxation, le travail sur soi-même et ce qui allait devenir le pivot de l’étape suivante, le thème de la présence: qu’est-ce qui fait qu’un acteur peut rester assis sur une chaise sur scène sans bouger ni parler alors qu’un autre ennuiera tout le monde dès qu’il arrêtera de parler ? Autant je m’étais absenté de tous les lieux où je m’étais senti emprisonné, autant je me passionnais pour le mystère de la présence. C’est ce qui m’a amené tout droit vers des pratiques très proches de la méditation. Ce n’était pas l’enseignement à la mode dans les cours d’art dramatique, sinon dans les courants de théâtre expérimental.
Je suis alors parti un an en Amérique Latine, j’ai voyagé, je pratiquais l’assise en silence des heures durant, ou bien je laissais monter et s’extérioriser des mouvements. Je suis revenu de là-bas avec une exigence, après avoir vu la misère et l’oppression: être utile, être quelque part et faire quelque chose. J’avais déjà commencé à travailler avec des enfants avant mon départ et j’ai continué à mon retour, je suis devenu éducateur spécialisé dans un appartement /lieu de vie à Paris.
 
La boucle de l’errance était bouclée et le chemin était plus clair. Que s’est-il passé à ce moment-là ?
J’ai eu une vraie rencontre. Moi qui n’avais jamais eu jusque là de véritable interlocuteur, je rencontrais une sorte de grand frère, parlant le même langage que moi, Jean-Marc Eyssalet, pour qui j’ai toujours une immense reconnaissance. Il était médecin acupuncteur, mais je l’ai alors rencontré dans le cadre de stages de méditation, de pratiques corporelles qu’on n’appelait pas Qi Gong à l’époque. Je suis devenu très vite très proche de lui et lorsque des thérapeutes lui ont demandé de constituer un groupe spécifique pour eux, Jean-Marc a exigé que j’en fasse partie. Je n’étais pas thérapeute, je gagnais alors ma vie en travaillant avec des enfants, je n’avais que vingt-cinq ans et j’étais toujours un peu marginal. C’est cependant devenu le fil de ma vie. Grâce à lui, je suis vraiment rentré dans l’esprit de l’énergétique chinoise. Jean marc Eyssalet était porteur d’une  rigueur intellectuelle, d’une intuition poétique alliée à une ouverture du cœur qui m’a tout de suite émerveillé et enthousiasmé. Il a été pour moi comme un grand frère. Quand il disait quelque chose, Jean-Marc  me montrait toujours dans le texte en chinois, d’où cela venait et distinguait toujours le texte de l’intuition personnelle. Je l’ai souvent entendu dire que nous avons deux guides: notre corps et le texte. Il avait loué un ancien couvent en Provence pour ses stages. Le lieu était occupé quelques week-ends par mois et moi, j’y habitais en permanence. J’étais l’apprenti, l’ermite, vivant seul la plupart du temps, au milieu des textes et des idéogrammes affichés aux murs, passant mon temps entre la méditation et les pratiques de Qi Gong.
J’ai travaillé ensuite avec quelques très grands sinologues, Elisabeth Rochat de la Vallée, le père Larre, et j’ai également fait beaucoup de compagnonnage.
Je ne peux pas dire que je me suis formé en Qi Gong, mais plutôt que j’ai plongé dedans. C’était quelque chose qui s’imposait à moi, je n’ai jamais pensé alors que j’allais gagner ma vie avec cela, c’était ma vie. J’ai passé au moins autant de temps, d’énergie et d’attention qu’un médecin occidental pour se former à son art. Mais outre que le corpus d’apprentissage était radicalement autre, la principale différence réside dans la transformation de l’être lui-même. Les nuits passées à étudier les textes chinois, à apprendre et à interroger les circulations de l’énergie, ne créent pas seulement un nouveau savoir mais transforme la personne. Dans cette perspective, tout est méditation, la cuisine, la relation avec la nature, avec les autres et bien sur, avec son propre corps. L’étude des textes et les pratiques corporelles,  respiratoires et méditatives ont été durant ces années mon seul centre d’intérêt.  Au bout de quelques années, je me suis senti petit à petit autorisé à utiliser ces connaissances au service des autres. J’ai commencé à accompagner des personnes à travers le massage, la diététique, l’énergétique, les pratiques corporelles et la parole, et à enseigner des techniques de mieux être et d’autonomie. Ma manière de soigner, de prendre soin de l’être, se situe dans un accompagnement vers une métamorphose, et c’est également ce que je vise à travers l’enseignement qui a toujours était au cœur de mes préoccupations.
La métamorphose de l’être est-elle une visée caractéristique de la tradition chinoise ?
Ce qui caractérise le taoïsme est du côté de l’alchimie, de la transformation. Sur le plan de la vision du monde, toutes les pratiques traditionnelles chinoises reposent sur l’idée que l’homme est un être en transformation, un être à venir. Le sage est décrit comme une femme enceinte et l’idéogramme « corps » représente une femme enceinte : notre corps est donc quelque chose destiné à fabriquer autre chose que lui-même. Bien sûr, on peut se servir des pratiques chinoises comme le Qi Gong en tant qu‘outil pour être en bonne santé, ce qui est déjà remarquable en soi, mais les sages de la tradition étaient en quête de l’âme du monde et pas seulement d’une technique pour gérer son stress ! La bonne santé, l’absence de tension sont la première étape dans ce chemin de métamorphose. Le Qi Gong s’inscrit dans un chemin et, ce qui est extraordinaire dans la tradition chinoise, c’est que le chemin est le but en soi. C’est également vrai de toutes les pratiques de la tradition chinoise, elles sont le chemin. D’ailleurs on dit que le véritable chemin est le chemin du retour, retour vers soi-même, vers sa véritable nature.
La notion de changement est fondamentale dans la tradition chinoise. Une véritable pensée du changement ne peut pas être conceptuelle. La pensée par élaboration de concepts est trop lente pour appréhender le réel en métamorphose : le temps qu’elle élabore les outils pour le penser, il est déjà métamorphosé. Il n’y a que la poésie en action qui est capable de danser avec le réel ; et son langage est l’image. Il est difficile de comprendre, si l’on n’en a pas fait l’expérience, à quel point l’écriture par idéogrammes change la manière de penser. C’est réellement faire l’expérience d’une autre manière d’utiliser notre cerveau. Travailler sur les textes en idéogrammes anciens et pratiquer assidûment la méditation et les pratiques des arts du souffle et du mouvement modifient profondément la relation au monde et à l’autre. Ca m’a permis d’entrer dans une pensée en mouvement. C’est pour cela que j’aime autant travailler le mouvement. Ce qui est fascinant, dans les idéogrammes, c’est qu’ils permettent d’exprimer une pensée sans la rigidifier, il y a de l’espace, du mouvement possible, c’est une écriture qui évoque, qui n’enseigne pas quelque chose qu’il faudra ensuite détruire pour passer à une autre comme c’est souvent le cas dans la philosophie occidentale, c’est une approche poétique et non conceptuelle.
 
Mais la poésie est universelle.
Je suis allé très loin dans ma rencontre avec la Chine, mais cela ne m’a pas sinisé. Ce qui m’intéressait était de rencontrer profondément quelque chose qui résonnait très fort en moi, mais pour que cela me renvoie à l’universel. La seule chose qui m’ait vraiment intéressé en fait, c’est un certain rapport poétique au monde dont le poème écrit, finalement, n’est que la carte postale. Je parle d’une certaine manière d’être et d’agir dans le réel, de quelque chose de l’ordre du voyage, du cheminement, d’une pensée qui cherche du côté de l’évocation sans jamais s’enfermer sur elle-même. Il s’agit d’agir dans le réel.
En conférence, je cite souvent cette phrase de mai 68 : « A force de voir les choses en face, on finit par ne voir en face de soi que des choses. » Cette poésie active que j’évoquais est une réponse possible à cette phrase, le rapport au monde et à l’autre est, pour moi, de l’ordre du qualitatif. Ce qui caractérise cette manière de penser et de décrire le monde est qu’elle cherche à évoquer la trame qui unit les événements entre eux plus qu’à décrire des objets.  Si j’écoute mon corps non comme une chose mécanique, mais en le considérant comme vivant, il devient comme un paysage. Explorer ce paysage suppose l’apprentissage de certaines règles. Tout notre être – sans établir de frontière entre psychique, émotionnel ou physique – est vivant, vibrant, sensible au monde qui l’entoure, au temps qui passe, à la ronde des saisons, aux conditions atmosphériques. Les pratiques corporelles, respiratoires et méditatives sont une manière de voyager dans ce merveilleux paysage qu’est notre corps. C’est ce que j’ai appris à faire dans cette méditation sur le corps: m’y promener comme dans un paysage et peut-être aussi me promener dans un paysage comme s’il était mon grand corps. Arrêter de se comporter comme un barbare, séparé de tout et de lui-même. C’est une manière de décoller d’une vision enfermante du quotidien. Je ne serais jamais allé à la rencontre de la Chine si elle n’avait été porteuse de cela. La pensée taoïste est une philosophie spirituelle libertaire, à la fois rigoureuse et  libre. Comme dans la poésie, où l’on ne saurait changer un mot mais où celui-ci n’est jamais enfermé dans sa définition.
 
On en revient à la notion d’une transformation qualitative de l’être qui vous interpelle tant. Peut-on aussi parler du Qi Gong en ces termes ?
C’est un mot récent pour une réalité très ancienne. Maintenant le Qi Gong est quasiment devenu un produit commercial, mais les pratiques, elles, remontent à très loin dans le temps et ont été appelées de différents noms, en général Yang Cheng : nourrir la vie. Ce sont donc des pratiques fondamentalement alchimiques, c’est-à-dire ayant comme projet d’aider à la réparation de la personne, à la transformation de l’être. Il y est vraiment question de prendre soin de l’être. Ces pratiques viennent de la plus haute antiquité chinoise. Ce qui m’a d’emblée passionné, c’est que ce sont des pratiques archaïques, des gestes très simples et qui pointent directement vers une qualité de présence. Lever un bras, baisser l’autre –  étrangement la simplicité même du geste aide à être vite en relation avec l’esprit ! Ces mouvements extrêmement simples vont chercher directement quelque chose de très profond chez la personne, sans édulcorer : cela ramène à des mouvements premiers de l’être, sans enrobage, où il est question du haut et du bas, de l’intérieur et de l’extérieur, des directions fondamentales. Cela s’adresse au corps tel qu’il est. On peut le pratiquer debout, assis, en fauteuil roulant, en associant des mouvements, des respirations, des visualisations,  un travail qui peut aussi se faire de l’intérieur.
Le Qi Gong est une méditation en mouvement. Il permet de laisser couler un peu plus de vie, d’être moins encombré, de faire quelque chose de ses propres blessures et de laisser passer à travers soi ce qui pourra aider l’autre à faire aussi quelque chose des siennes.
 
C’est ce que vous tentez de faire saisir dans vos formations en Qi Gong?
Je souhaite donner des outils d’autonomie pour, dans un premier temps, réparer ses propres blessures puis, dans un second temps, permettre un approfondissement qui soit une aide sur le chemin. Je nomme souvent le Qi Gong « un outil pour faire son chemin ». J’ai eu besoin d’un outil à un moment et j’ai eu la chance de rencontrer celui-ci et de le façonner ensuite à ma main. C’est un outil assez libre par rapport à d’autres pratiques. Il est moins codifié que le yoga par exemple, ou que le Taï Chi Chuan qui demande l’apprentissage par imitation de formes et d’enchaînements. C’est comme la poésie que j’évoquais, c’est très libre avec en même temps des règles internes très précises qui font dire par soi-même, et pas parce qu’un expert académique l’affirme, que c’est un bon poème, ou un beau tableau. Chacun peut sentir de l’intérieur la beauté et la justesse d’un mouvement et s’apercevoir que cette beauté et cette justesse sont régies par une règle interne parce qu’il l’aura trouvée en lui-même. Les pratiques du qi gong ont été élaborées par des hommes et des femmes en recherche de liberté et qui connaissaient parfaitement les lois de la circulation de l’énergie. Tous les enseignants de Qi Gong vont parler d’enracinement, d’être plein et dense en bas et léger et vacant en haut, il y a des invariants, mais en même temps, il y a quelque chose de très libre qui fait que chacun va mettre cela à sa main. En fait c’est notre corps lui-même qui va devenir notre enseignant dés que nous lui aurons redonné plus de liberté, dés que nous aurons cessé de faire de lui le lieu de tous nos «  mal-vivre ». Ce corps vécu, ce corps sauvage et glorieux est en relation avec le monde qui nous entoure. Le qi gong est aussi une pédagogie et une thérapeutique des obstructions de l’être, il permettra au corps et à l’être de trouver ses propres solutions.
J’enseigne de telle sorte que les personnes puissent s’approprier le Qi Gong. Je donne des explications, sans exagération, mais suffisamment pour que chacun ait un vocabulaire, fasse les choses, non pas parce que je les ai demandées mais parce que cela aura été vécu de l’intérieur, reconnu, et que cela pourra être adapté ensuite. Mon objectif est qu’au terme de la formation les personnes soient capables d’organiser des séances et d’aider les autres en choisissant les exercices en fonction des saisons, des problèmes rencontrés chez soi ou chez les autres, par exemple identifier un état dans lequel elles sont, faire le pont avec des éléments de diététique parce que les aliments aussi sont porteurs d’énergie, etc. Mettre cela en relation et l’utiliser comme un bon outil. Cela nécessite un approfondissement, mais aide à développer une autre  relation à soi-même et au monde ; relation plus joyeuse plus responsable et plus autonome.
N’est-ce pas aussi, dans le cas du Qi Gong comme d’autres pratiques, se mettre à l’écoute de cette part d’universel propre à chaque tradition, et capable d’aider tout homme sur son chemin ?
La Chine m’a renvoyé à l’universel et également à mes origines, à la poésie, aux traditions occidentales où je retrouvais ces mêmes vents de liberté, cette même quête d’incandescence. On retrouve aussi chez nous cette idée de transformation. Héraclite disait déjà qu’on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, le temps de se baigner et ce n’est déjà plus le même fleuve. La pensée chinoise a, plus que l’occidentale, cette fluidité. La pensée occidentale depuis Aristote est plus lourde, elle crée des concepts qui devront être remis en cause par le penseur suivant. J’ai découvert grâce à la pensée chinoise et à l’écriture idéogrammatique une pensée qui se construit et se déconstruit en même temps, qui ne se rigidifie jamais, qui pousse à aller chercher du côté de ce qui évoque et qui permet de danser avec le monde. La Chine m’a aidé, j’ai eu besoin d’elle pour réinsuffler cette fluidité dans ma relation à l’Occident, de me rapprocher de lui et d’y découvrir aussi ce qu’il a d’universel. J’ai rencontré une autre manière de faire le pont entre une pensée qui densifie et une qui dissout. Entrer dans le mouvement, accepter d’y aller, d’aller à la rencontre de l’autre prendre le risque de ne pas pouvoir faire le compte-rendu de tout ce qui arrive. Accepter de ne pas tout saisir, c’est une attitude généreuse par rapport à la vie qui nous est demandé .C est une pensée à laquelle on se donne et non que l’on saisit. La vie, le corps tout ce qui est en nous est autour de nous est beaucoup plus que ce que nous pouvons saisir. Dans cette perspective nous naviguons au sein d’un grand mystère. Dans la tradition chinoise, xuan  l’obscur, désigne ce fond de mystère ultime. Tout repose sur de l’inconnaissable. Et ce n’est pas inquiétant parce que, si on ne connaît jamais le fond de l’affaire, si ce mystère est partout jusque dans le moindre geste, c’est grâce à lui cependant qu’on apprend, à se diriger. Le respect du mystère est finalement une clé pour entrer dans une pensée stratégique ne plus perdre sa vie à tenter de nommer, de figer mais prendre les repères pour agir dans le monde. La similitude avec la poésie et la mystique occidentale est frappante .Le chemin n’est ni d’orient ni d’occident, il est dans l‘homme lui-même.
 

  1. Kienlen Guy

    Bonjour
    Rémy Muller, membre de notreFloritaiji , participera ce WE, dans le cadre de votre association, à un stage dirigé par Marc Sokol. Nous avons le projet de lui proposer d’animer un stage dans notre région Alsace. Je souhaiterais mettre en lien sur notre site , un article le concernant, . Il s’agit de l’article: Qi Gong, poésie en mouvement, paru dans votre revue Terre du Ciel, entretien avec Marc Sokol.
    M’autorisez vous à le faire
    Sincères salutations
    Guy Kienlen , Président de Floritaiji et enseignant de Qi Gong et Tai Ji Quan